Tous les mardis soirs, nos "Harlems" locaux se réunissent de 18h00 à 20h00 au gymnase du Parc de Londres sous la férule de Mlle CUNY pour disputer des parties de Basket endiablées.
A l'image de leurs ancêtres - les vrais Harlem Globetrotters - nos joueurs et joueuses vivent de grands moments de sport qui alternent la bonne humeur, la rigolade, voir le comique et la performence sportive.
Ce n'est pas Alex, Camille, Amendine, Clara et les autres qui nous démentiront....
Toujours prêts à chahuter ces Harlems là.
Venez vite les rejoindre à partir du 18 novembre pour partager ces moments de basket inoubliables.
Mais qui étaient les Harlems Globetrotters ?
Ou quand les joueurs de couleur n'avaient pas le droit de jouer au basket Pro.
Les Globetrotters débutent dans la Negro American Legion League sous le nom de "Giles Post". En 1927, ils deviennent professionnels sous le nom de "Savoy Big Five". La même année Abe Saperstein acquiert le club qu'il rebaptise les "Harlem Globetrotters", nom basé sur deux erreurs puisque l'équipe n'est jamais sortie des frontières du pays et vient en fait de Chicago dans l'Illinois. L'équipe est entièrement composée de joueurs noirs, non acceptés dans les ligues majeures du pays.
À l'origine, les Globetrotters ont un niveau tout à fait compétitif. Ils concluent l'année 1934, celle de leur 1000e match, avec un bilan de 152 victoires pour 2 défaites. En 1939, ils participent à leur premier tournoi professionnel où ils sont défaits par les New York Rens, la première équipe entièrement composée de joueurs de couleur noire. Au même moment, ils commencent à offrir au public des facéties clownesques en parallèle au jeu. Saperstein ne s'oppose pas à ces "clowneries" et les autorise même à la condition que l'avance au tableau d'affichage le permette.
Pendant les années 1940, les Globetrotters continuent à exceller dans le jeu et développent de plus en plus de gags. En 1948 et 1949, ils battent à deux reprises les Lakers de Minneapolis qui sont alors à la tête de la toute jeune NBA.
En 1950, l'entrée du premier joueur noir, Chuck Cooper, en NBA marque un tournant dans l'histoire des Globetrotters. Les Globies sont alors victimes de la médiatisation qu'ils ont apporté jusque là aux joueurs noirs qui se dirigent désormais en masse vers la NBA.
Par la suite, les Globetrotters continuent à mettre en place des séquences comiques et deviennent petit à petit plus connus pour leurs capacités divertissantes que sportives.
Dans les années 1990, les Globetrotters cherchent à contrer les critiques qui affirment qu'ils ne jouent plus vraiment au basket-ball. Ils organisent donc des matchs contre des équipes universitaires ou des sélections comme le Magic Johnson's All Stars. Avec des résultats plus ou moins bons, ils renouent avec la tradition des années 50 durant lesquelles ils rencontraient souvent les clubs de la NBA.